Oui, tout cela est correctement reformulé, à l'exception de ta mention au "reste du GUI de l'ordinateur distant"... il n'y en a simplement pas, conceptuellement parlant. Si tu as une interface graphique locale sur ton serveur Unix (c'est optionnel et configurable), c'est aussi un serveur X11, processus spécifique qui exploite clavier/souris et carte graphique, le traffic ne passe simplement pas par le réseau.
Et oui, les différents Unix et leurs écosystèmes n'ont pas été conçus par des manches mais sous prétexte de complexité, de coûts de license, de propriété intellectuelle... sa diffusion est restée limitée, jusqu'à GNU/Linux qui a démocratisé l'accès à ces technologies "bien au point".
Alors maintenant, prêt à monter un réseau Ubuntu pour essayer ??
Certains trouvent que c'est du temps perdu et se contentent de ce qu'ils "croient" connaître, d'autres que c'est juste génial mais découvrir Unix est toujours formateur car on apprend la rigueur, la méthode, et surtout la lecture de documentation !
Il n'y a pas si longtemps (années 90), on ne disait pas un "PC peu puissant" (vu le prix d'un 486 à 60 MHz) mais un "terminal graphique" ou "terminal X11"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Terminal_X - d'ailleurs souvent à base de 680x0 moins cher - en général connecté par réseau, évolution logique du terminal texte - les fameux "vt100"
http://fr.wikipedia.org/wiki/VT100 http://vt100.net/vt_history clavier avec écran vert/noir et à l'origine sur un ligne série mais avec CPU/RAM/BIOS - que l'on peut voir dans des films d'époque.
IBM avait d'autres protocoles pour ces terminaux texte 3270 et 5250.
Il s'agissait de partager les très coûteux systèmes Unix entre plusieurs utilisateurs par l'intermédiaire de poste de travail peu coûteux.
À l'occasion, visitez un musée de l'informatique... et causer avec les "vieux" (encore que je n'ai que 34 ans dont 23 sur un clavier)
http://www.grandearche.com/musee-de-l-informatique/http://www.museeinformatique.fr/http://www.bolo.ch/Finalement, on peut se dire que cela fait bien longtemps que l'on n'a pas inventé quelque chose de vraiment nouveau.